BILAN DE VALÉRIE PÉCRESSE : SON ÉQUIPE NOUS RÉPOND
Élections régionales 2021
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À la suite de la publication, la semaine dernière, de notre article "Quel bilan pour Valérie Pécresse ?" (lire ici), son équipe a souhaité nous répondre. Voici le texte intégral de leur message.
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Lettre aux co-Présidents de France Nature Environnement Ile de France,en réponse à votre article paru sur votre site intitulé : « Quel bilan pour Valérie Pécresse - Élections régionales 2021 »
Paris, le 21 juin 2021
Chère amie, cher ami,
Nous avons pris connaissance de votre article paru sur votre site internet intitulé : « Quel bilan pour Valérie Pécresse - Élections régionales 2021 »
Cet article appelle de notre part quelques réponses, et pour le moins de nombreux compléments que nous vous serions reconnaissant de publier sur votre site.
Vous êtes évidemment dans votre rôle de veille et de pression sur les décideurs. Nous pensons toutefois qu’un dialogue est nécessaire entre nous pour apporter des éléments que vos adhérents et lecteurs doivent pouvoir connaître.
n préambule, les compétences en matière de transition écologique sont certes clairement inscrites dans la loi. Pour autant, exception faite des transports publics, tant sur le volet énergétique que sur la question de la protection de la nature, vous savez que le législateur n’a pas été au bout de la décentralisation attendue. Les Régions continuent d’attendre davantage de pouvoirs règlementaires et surtout les ressources financières à la hauteur des compétences données. C’est encore et toujours l’Etat qui a grandement la main sur l’essentiel des leviers d’action dans le champ environnemental. Nous plaidons résolument pour des actes forts, avec une fiscalité fléchée vers les Régions, voire des pouvoirs règlementaires nouveaux ou renforcés. Vous ne pouvez par ailleurs ignorer les fortes compétences que le bloc communal détient sur plusieurs des volets de la transition écologique, telle que le trafic routier, le logement ou encore les espaces verts.
Cette première remarque nous amène à vous inviter à modérer votre critique qui semble faire porter sur la seule collectivité régionale l’ensemble de la situation environnementale de notre territoire. C’est pour le moins une appréciation trompeuse pour vos lecteurs. Un bilan partagé avec les communes et l’Etat serait plus objectif. Il nous a paru très important de le souligner en préambule.
Malgré cela nous avons mené une action forte et pris pleinement notre part de responsabilité sur le volet climatique et de protection de la nature. Ainsi, au cours des cinq dernières années, nous avons fait de l’écologie une priorité en y consacrant un euro sur deux du budget régional.
Alors que vous affirmez que peu de propositions avaient été faites par Valérie Pécresse en 2015, dans le détail, vous détaillez le contraire, à savoir que le programme de 2015 comportait de nombreuses propositions qui, pour la plupart ont largement été mises en œuvre.
Dans le détail, revenons sur vos analyses thème par thème :
Logement-efficacité énergétique-lutte contre le changement climatique :
Les 58 quartiers écologiques créés constituent près de 60% de l’objectif de 2015 et non 50%. Vous affirmez que ces 58 éco-quartiers que nous avons fait sortir de terre ne sont pas à la hauteur du rythme attendu de la rénovation du bâti pour atteindre les objectifs climatiques. Nous faisons notre part. L’ensemble des acteurs à tous niveaux doit en faire autant, notamment du côté de l’Etat. Nous devons faire l’évaluation comparée des efforts de chacun pour évaluer correctement l’atteinte ou non des objectifs climatiques régionaux.
Transports :
Dans ce domaine, vous parlez de « maigres efforts ».
Cette appréciation reflète très (très) mal la réalité.
Quand nous sommes arrivés aux responsabilités en 2015, les transports franciliens étaient très décriés : une desserte inégale, des zones périphériques abandonnées, des retards récurrents, des rames de métros et de RER ainsi que des « petits gris » vieux de plus de trente ans, des bus diesel, des gares non vidéo-protégées et peu accessibles aux personnes à mobilité réduite, et des transports non connectés aux réseaux internet.
Le programme d’investissement que nous avons immédiatement voté pour la période 2016-2025 est à des niveaux jamais atteints jusqu’ici : 24 milliards d’€ sur 10 ans.
Contrairement aux propos que vous tenez semblant dire que nous aurions négligé la modernisation du réseau existant, bien au contraire, nous avons modernisé le matériel roulant et les équipements :
- 650 trains et RER neufs et rénovés,
- 1,4 milliards d’€ consacré à la mise en accessibilité handicap de 268 gares.
- 15 projets de prolongements et de créations de lignes de tram, de métro et de RER
- un réseau plus accessible grâce au Smart Navigo
- depuis 2019, l’intégralité du réseau métro et RER dans Paris est connecté à la 3G/4G tandis que de nombreuses gares sont désormais connectées en Wifi.
Cette modernisation des réseaux se poursuivra dans la prochaine mandature. Priorité sera donnée au RER avec l’automatisation des rames et le prolongement de lignes comme à Mantes ou à Cergy ; un métro régénéré avec 500 rames neuves et 5 nouvelles lignes automatisées de métro ; 100 % de lignes électriques ; investissements massifs dans les transports propres. La modernisation des réseaux passe aussi par plus d’accessibilité pour les voyageurs à mobilité réduite : alors que les RER A et B sont déjà accessibles à 100%, désormais, pour tout euro dépensé par les collectivités, un euro sera investi par la Région dans la mise en accessibilité des transports en commun.
Au sujet des réseaux d’autobus, éléments essentiels de la continuité territoriale et sociale, 900 lignes de bus ont été créées ou renforcées et 1000 bus supplémentaires ont été déployés, plus accessibles et climatisés, dont la fréquence a été améliorée et les horaires étendus, en particulier pour le service Noctilien. Dans les territoires ruraux, des solutions innovantes de transport à la demande ont été mises en place. Précisons qu’à la différence de la majorité précédente, nous avons cessé tout achat de bus diesel pour préférer des remplacements et des achats de plus de 2 000 bus propres depuis 2016.
La qualité de service a été améliorée avec une meilleure ponctualité, une information en temps réel des voyageurs, une amélioration des services en gare et une exigence renforcée en matière de propreté. Quand le service n’a pas pu être tenu, comme pendant les grèves ou le confinement, l’usager a été remboursé. Cet engagement a été étendu dans le cadre des nouveaux contrats avec la SNCF et la RATP, en cas de ponctualité inférieure à 80% sur 3 mois ou plus sur le RER et le train, les usagers seront remboursés.
Comme je le précise au chapitre de la santé et de la pollution de l’air, nous avons investi pour améliorer la qualité de l’air dans le métro et dans les RER.
L’amélioration de la sécurité dans les transports a également été notre priorité. Elle passe par le renforcement de la présence humaine sur les réseaux : la Région a augmenté les effectifs des agents de sécurité dans les transports en commun de plus de 1 000 agents, et obtenu le déploiement de quelque 1 000 patrouilles de gendarmes réservistes dans les bus de la Grande couronne. Désormais, la quasi-totalité des gares, des stations, des bus, des trains et des RER sont vidéo-surveillés.
Comme promis par Valérie Pécresse en 2015, dans les bus de banlieue, les arrêts à la demande la nuit ont été multipliés pour une meilleure sécurité des usagers, en particulier des femmes. Nous avons également élargi l’utilisation du numéro 3117 à l’ensemble du réseau RATP et SNCF pour signaler une alerté sécurité ou un cas de violences sexuelles ou sexistes. Comme la sécurité passe aussi par la prévention, IDFM mène chaque année, en lien avec les opérateurs, des campagnes de sensibilisation des usagers pour prévenir les discriminations, lutter contre l’homophobie ou contre les violences faites aux femmes.
Les mobilités plus écologiques, c’est aussi encourager comme nous l’avons fait les mobilités alternatives à la voiture quand c’est possible : la Région favorise l’auto-partage et le co-voiturage et a créé un fonds de 60 M€ en faveur de la route intelligente et connectée.
Mobilité douce également en agissant fortement pour le vélo. Les 20 000 Véligos déployés sont plébiscités par les franciliens et c’est pourquoi nous allons doubler leur nombre. Nous avons d’ores et déjà financé 700 kilomètres de pistes cyclables dans le cadre de notre Plan vélo et des centaines de pistes cyclables financées par la région permettront de disposer d’un véritable « RER Vélo » avec près de 680 kilomètres de pistes cyclables, financé à 60% par la Région, dont neuf itinéraires seront réalisés d’ici 2024 et vingt itinéraires d’ici 2030. Une prime régionale de 500 € pour l’achat d’un vélo électrique sera mise en place, et complétée d’une aide à la conversion des vélos à l’électrique avec un chèque « rétrofit ».100 % des gares et des lycées seront équipés en parkings vélos ;
Nous souhaitons également mettre l’accent dans les prochaines années sur la lutte contre les fractures territoriales : des transports modernes banlieue-banlieue avec notamment l’ouverture de la moitié du Grand Paris Express ; des réseaux adaptés aux besoins des territoires ruraux avec 40 transports à la demande et 500 bus supplémentaires propres ; des nouveaux services en gare pour les usagers multimodaux (coworking, crèches, commerces, etc.). Nous avons également développé l’inter modalité voiture-transports en commun avec la réalisation, près des gares, de 8 000 places de parkings-relais gratuites pour les abonnés Navigo
Permettez-moi de dire un mot sur un sujet clé dont vous ne parlez : la question de la gratuité des transports. Bien que l’angle de votre propos soit sur le bilan de l’équipe sortante, à quelques jours du premier tour, l’information à donner aux électeurs, à vos adhérents et à vos lecteurs ne peut pas omettre le projet porté par l’opposition régionale, sur ce sujet stratégique des transports. Nous ne croyons pas au transport gratuit. La gratuité est nécessairement financée par des hausses d’impôts ou se traduit par une baisse des investissements et de la qualité du service. Les retours d’expérience de villes étrangères comme Denver ou Tallinn ont montré que la gratuité ne générait pas de baisse du trafic routier : c’est l’amélioration de la qualité de l’offre des transports en commun qui augmente leur usage, ce qui exige des moyens ! Nous avons donc veillé à ce que le coût des transports n’exclue personne : le prix du Pass Navigo est gelé depuis quatre ans, ce qui n’avait jamais été fait auparavant. De plus, nous avons créé un Pass Senior à demi-tarif pour les plus de 62 ans et un Pass Junior à 24 euros par an pour les 4-11 ans. Les détenteurs d’une carte ONAC, d’une carte d’invalidité, d’une Carte Mobilité Inclusion avec la sur-mention « cécité », ainsi que l’ensemble des accompagnateurs, bénéficient désormais d’une réduction de 50% ou de la gratuité pour leurs déplacements sur le réseau de transport francilien. Nous avons convaincu les départements de régionaliser le PAM (Pour Aider à la Mobilité) afin d’améliorer la qualité du transport des personnes en situation de handicap.
Nous projetons désormais la mise en place d’un bouclier tarifaire : billet à 4 € maximum sur tout le réseau francilien, ce qui est une mesure de justice, notamment pour la Grande couronne ; facturation des déplacements à la consommation réelle grâce à la formule du Passe Navigo Liberté +, idéale pour ceux qui télétravaillent ; indemnisation automatique des voyageurs en cas de baisse de la ponctualité.
Pour que le coût du transport soit lui aussi accessible aux personnes en situation de handicap, Valérie Pécresse s’engage à un tarif unique de 2€ pour leurs trajets de moins de 15 kilomètres.
Enfin, vous évoquez la taxe sur les poids lourds en transit. C’est une demande constante que nous avons portée mais vous savez que c’est au gouvernement de le décider.
Vous nous invitez à renoncer aux lignes 17 et 18 et au CDG Express pour préférer la modernisation des lignes de RER existantes.
Il est des projets qui dépassent les frontières géographiques et même politiques. Les lignes 17 et 18 du Grand Paris Express font partie de ceux-là: ces lignes vont faciliter le quotidien de plus d’un million de franciliens, en étant les seules lignes du Grand Paris Express à desservir l’Est du Val d’Oise et le Nord de la Seine-et-Marne en les reliant à Saint-Denis (ligne 17) et l’ouest de l’Essonne et des Yvelines qui seront reliés entre autres à l’aéroport d’Orly (ligne 18), alors que ces territoires ont toujours été les oubliés des grands projets d’aménagement; Parce que la ligne 17 a une vocation résolument sociale en permettant aux habitants du Val d’Oise d’accéder aux emplois le long du RER B et en particulier au bassin de Roissy, alors que le taux de chômage des jeunes dépasse les 35% dans l’Est de ce département. Les habitants des territoires traversés par les nouvelles lignes auront accès plus d’emplois et pourront se connecter directement aux lignes 13 et 14 vers Paris. La ligne 17 aura également un rôle profondément écologique car en dédoublant une large portion du RER B entre Roissy et Saint-Denis, elle offrira une vraie alternative à la voiture, notamment depuis l’A1.
Les concertations se sont tenues, ces lignes ont été reconnues d’utilité publique, il est temps d’avancer. Ceux qui veulent empêcher les travaux de ces lignes se trompent de combat. Ce qui se joue aujourd’hui, c’est l’avenir du nord et de l’ouest de l’Île-de-France qui ont droit à une dynamique de développement économique et durable.
Santé
Dans le paragraphe introductif, vous dites sans l’étayer que nous aurions été tout particulièrement défaillant sur le volet de la santé !
La Région a pris à bras le corps une compétence sur laquelle nous estimons que la compétence et la responsabilité est en grande partie du côté de l’Etat et des communes.
Les assainisseurs d’air dans les tunnels des transports en commun, vous le confirmez, ont été intégralement installés.
Nous avons été la première région à adopter une charte contre les perturbateurs endocriniens et à déployer des purificateurs d’air dans les établissements scolaires.
Nous avons aidé déjà 8000 professionnels à remplacer leurs véhicules polluants, soit un budget de quelques 25 M€ dédié à la conversion des véhicules. Nous mettrons en place une aide de 6 000€ pour l'achat d'un véhicule propre destiné à ceux qui travaillent dans la zone à faibles émissions (zone métropolitaine) ou une aide pour la conversion d’une voiture thermique en voiture propre (avec appui à la création d’une filière rétrofit).
Nous proposerons également une aide de 1000 € pour les particuliers qui changent leur chaudière au fuel ou charbon.
Nous continuerons d’accélérer la transition du parc de véhicules automobiles par l’installation de 17 000 bornes de recharges électriques que nous subventionnons à hauteur de 50%.
Energies renouvelables
La Région développe massivement les énergies renouvelables grâce à un soutien massif, multiplié par 4 depuis 2015. Ce soutien massif a permis de doubler le parc solaire, de déployer la géothermie et le chauffage urbain, de lancer une véritable filière hydrogène et appuyer le développement de la méthanisation (méthanisation au sujet de laquelle vous émettez des réserves quant à l’usage de culture dédiée, ce qui n’a pas été notre choix).
Agriculture bio et alimentation locale :
Vous affirmez qu’avec 30 000 hectares en bio, la région ile de France est très mal classée. Vous oubliez de préciser que nous avons triplé la surface dédiée en seulement 5 ans, partant de 2% de surface bio à 6%. Partant de très bas avant notre arrivée aux responsabilités, la région connaît une croissance très soutenue, avec une progression de 25 % des surfaces cultivées en bio entre 2018 et 2019.
En 2021, notre région est désormais la Région de France la plus dynamique pour le nombre de conversions à l’agriculture biologique. Nous avons doublé le budget régional dédié à cet objectif majeur.
Nous avons également souhaité améliorer l’accès à une alimentation saine pour tous, en généralisant les produits bio et locaux dans les cantines des lycées et adopté un grand Plan régional pour une alimentation locale, durable et solidaire dotée d’un milliard d’euros sur 10 ans pour reconquérir l’assiette des Franciliens, petits et grands, et pour accroître notre souveraineté alimentaire...
Espaces verts :
Vous indiquez que 25% des franciliens sont à plus de 15 minutes à pied d’un espace vert. La responsabilité des communes dans cette situation est forte et la configuration particulière de notre région qui, c’est vrai, est très densément urbanisée en son centre, nous conduit rapidement à ce chiffre de 25%. De ce point de vue, la ville de Paris est particulièrement responsable de cette situation, elle qui a fait de la construction de logement et de la densification urbaine une priorité, au détriment précisément des derniers espaces de respiration et de micro-espaces naturels dans la ville.
Malgré cela, depuis 2017, avec le Plan vert de l’Île-de-France « La nature pour tous et partout », nous avons créé ou ouvert au public près de 700 hectares dont certains lieux remarquables comme le Bois St Martin en Seine-Saint-Denis, à la frontière du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne ou encore la Corniche des forts à Romainville. Dommage que vous ne l’indiquiez pas dans votre bilan.
Par ailleurs, la Région a mis en place un budget participatif qui est un outil très puissant pour l’encouragement des initiatives locales et territoriales portées par les Franciliens. Différentes actions menées en faveur de la préservation de la biodiversité, telles par exemple que la création d’abris pour oiseaux ou celle d’un centre de sauvegarde pour hérissons, ont ainsi pu être aidées.
Dès le début de la prochaine mandature, nous créerons Natura Ile-de-France, le conservatoire des espaces naturels pour protéger, restaurer la biodiversité, dépolluer les friches et renaturer nos villes.
Nous continuerons à créer des espaces verts pour les Franciliens avec un objectif de 500 nouveaux hectares rendus à la nature et la sanctuarisation des lisières de forêt.
Nous créerons 4 nouvelles Réserves Naturelles Régionales pour étendre la sanctuarisation des 11 zones déjà protégées par la Région.
Avec la création du cinquième Parc Naturel Régional à l’Est de l’Ile-de-France, nous porterons à 25% la part du territoire régional couvert par des aires protégées.
Artificialisation :
Vous soulignez que le rythme de l’artificialisation a ralenti. Nous y avons œuvré et nous comptons continuer à le faire en accentuant l’usage de zones déjà urbanisée à réhabiliter, telles que les friches et en encourageant la réhabilitation du bâti plutôt que la construction et en soutenant tous les projets permettant de désimperméabiliser les sols. Le zéro artificialisation nette est dans notre programme.
Nous comptons par ailleurs utiliser l’outil de planification du SDRIF et de sa révision pour accentuer cet objectif de zéro artificialisation nette sur lequel, là encore, vous reconnaitrez que l’effort et l’objectif doit être partagé par le bloc communal.
Face à l’artificialisation nous avons aussi agit sur la « désartificialisation ». Nous avons lancé des plans ambitieux pour planter 500 km de haies et re-naturer 150 km de berges en 10 ans.
Déchets
Nous avons mis en place un Fonds Propreté pour lutter contre les dépôts sauvages qui a permis de régler 200 points noirs dans les communes par le nettoyage et la prévention.
La Région a aidé la création ou la modernisation d’une cinquantaine de déchetteries ou de centres de tri sur tout le territoire.
La Région a adopté une Stratégie ambitieuse pour une Ile-de-France circulaire et a déjà accompagné près de 100 projets pour développer des activités de réemploi (ressourceries, recycleries…) aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels, en particulier du BTP.
Vous concluez sur une donnée que nous ne partageons pas… du moins serions nous désireux d’avoir vos sources. Je veux parler de la baisse d’attractivité de l’Ile-de-France avec le départ de franciliens vers d’autres régions.
La population baisse certes à Paris, mais ce n’est pas le cas sur le reste de l’Ile de France qui continue de connaitre une progression de sa démographie. Selon l’INSEE, la hausse annuelle moyenne de est 0,4 %.
Je ne doute pas un seul instant, soucieux de votre impartialité et de votre objectivité, que vous avez fait ce même exercice à la veille des élections régionales en 2015 au sujet du bilan de la majorité PS-EELV. Je ne l’ai pas trouvé sur votre site dans le moteur de recherche mais j’imagine qu’il est dans vos archives et que, pour mémoire et comparaison, sur les mêmes items de votre analyse du bilan de Valérie Pécresse, vous pourrez publier le bilan de l’ancienne majorité.
Notre bilan et notre programme témoigne de notre volonté de poursuivre les efforts et les transformations qu’exige la crise environnementale, climatique et de biodiversité, que nous observons et dont nous sommes tous responsables.
Le dialogue avec les associations environnementales et les pouvoirs publics est toujours enrichissant et nous voulons compter sur votre pleine collaboration pour poursuivre ensemble ces défis.
Bien cordialement à vous,
Pour l’équipe de Valérie Pécresse,
Yann Wehrling